1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

Cinéparc

Films

La plus précieuse des marchandises,
séance du vendredi 07 février 2025 à 20h30

1h21 | Animation, Drame, Historique | Réalisé par Michel Hazanavicius
Écrit par Michel Hazanavicius, Jean-Claude Grumberg
Avec les voix de Jean-Louis Trintignant, Dominique Blanc, Denis Podalydès

Il était une fois, dans un grand bois, un pauvre bûcheron et une pauvre bûcheronne. Le froid, la faim, la misère, et partout autour d ́eux la guerre, leur rendaient la vie bien difficile. Un jour, la pauvre bûcheronne recueille un bébé...

L'info en plus : Si Michel Hazanavicius - dont c’est le premier film d’animation - s’est d’abord inspiré des premiers Disney comme Dumbo ou Pinocchio, il a rapidement compris qu’il souhaitait autre chose. Il s’est alors tourné vers la peinture française de la fin du XIXe siècle, à l’image de Gustave Courbet avant de se raviser devant la difficulté à en rendre compte par l’image animée. Le réalisateur a alors découvert les estampes japonaises grâce à une exposition et s’est nourri du travail de l’illustrateur Henri Rivière, l’une des figures majeures du japonisme en France, pour faire son film. Le réalisateur est resté plutôt fidèle au livre de Jean-Claude Grumberg, à deux éléments près : “Dans le livre, l’histoire du père qui abandonne son bébé et celle des bûcherons qui le recueillent avancent en parallèle. Moi, j’ai créé un mouvement qui part du conte, qui assume son côté «il était une fois» avant que, petit à petit, la réalité s’immisce dans l’histoire à travers les yeux des personnages. Et j’ai aussi changé la scène des retrouvailles finales entre le père et sa fille. Dans le livre, il lui souriait, elle lui souriait et il repartait. J’ai ressenti le besoin de montrer le rejet de la petite fille, et que le père comprenne à travers les yeux de son enfant ce qu’il est devenu - un être totalement déshumanisé. Cette scène le pousse à choisir de refaire le même sacrifice qu’au début du film.”



En fanfare,
séance du vendredi 17 janvier 2025 à 20h30

1h44 | 2024 | Comédie dramatique | Réalisé par Emmanuel Courcol
Écrit par Emmanuel Courcol, Irène Muscari
Avec Benjamin Lavernhe, Pierre Lottin, Sarah Suco

Thibaut est un chef d’orchestre de renommée internationale qui parcourt le monde. Lorsqu’il apprend qu’il a été adopté, il découvre l’existence d’un frère, Jimmy, employé de cantine scolaire et qui joue du trombone dans une fanfare du nord de la France. En apparence tout les sépare, sauf l’amour de la musique. Détectant les capacités musicales exceptionnelles de son frère, Thibaut se donne pour mission de réparer l’injustice du destin. Jimmy se prend alors à rêver d’une autre vie...

L'info en plus : Il y a une dizaine d’années, Emmanuel Courcol était intervenu en tant que consultant sur un scénario qui mettait en scène un groupe de majorettes et sa fanfare, à Tourcoing. À cette occasion, les deux autrices, Oriane Bonduel et Marianne Tomersy, lui avaient fait rencontrer la formation de Tourcoing qui les avait inspirées : «Les Cht’is Lutins». Le cinéaste se rappelle : “J’avais été frappé par la chaleur de l’accueil et la force des liens qui unissaient cette communauté. De cette collaboration était née l’idée d’une rencontre improbable de cet univers populaire avec un chef d’orchestre classique : et pourquoi pas deux frères aux destins contrariés qui incarneraient ces deux mondes si différents ? Huit ans plus tard, je suis reparti avec Irène Muscari du synopsis commun, pour raconter une histoire basée sur la construction progressive et chaotique de cette relation fraternelle inattendue, qui est devenue le fil rouge du récit. Nourri de musique classique et contemporaine, de jazz et de variété, il confronte aussi des pratiques musicales et des modes de vie très différents. L’idée est d’interroger le pouvoir fédérateur et réparateur de la musique sous toutes ses formes. Si collectivement elle peut cimenter une communauté dans une société qui se fracture économiquement et socialement, elle est aussi le lieu intime du rapprochement de deux frères que tout oppose, et leur patrimoine commun.”



Monsieur Aznavour,
séance du vendredi 20 décembre 2024 à 20h30

2h13 | Biopic, Drame
Écrit et réalisé par Mehdi Idir, Grand Corps Malade
Avec Tahar Rahim, Bastien Bouillon, Marie-Julie Baup

Fils de réfugiés, petit, pauvre, à la voix voilée, on disait de lui qu’il n’avait rien pour réussir. À force de travail, de persévérance et d’une volonté hors norme, Charles Aznavour est devenu un monument de la chanson, et un symbole de la culture française. Avec près de 1 200 titres interprétés dans le monde entier et dans toutes les langues, il a inspiré des générations entières. Découvrez son parcours exceptionnel et intemporel.

L'info en plus : Grand Corps Malade déclare au sujet du titre de son film : “Dans le « Monsieur » de notre titre, que nous souhaitions sobre, on entend la grandeur de ce personnage. Car, oui, Charles Aznavour était un grand monsieur. Auteur, compositeur, interprète, à la carrière internationale et durable, il est peut-être le plus grand monstre sacré de la chanson française.” Son comparse Mehdi Idir renchérit : “« Monsieur » réfère aussi à l’ancrage français de cet artiste, enfant de réfugiés, qui est devenu connu dans le monde entier ; ce titre s’imposait pour ce film, qui, nous l’espérons, voyagera à l’international.” Pour se plonger dans la vie de Charles Aznavour, les réalisateurs ont lu ses deux autobiographies ainsi que des ouvrages journalistiques, écouté ses mille deux cents chansons, regardé tous les documentaires qui lui sont consacrés, toutes ses interviews, puis ils ont effectué un tri. La première version du scénario faisait plus de deux cents pages, soit un film de quatre heures ! Mehdi Idir précise : “Il nous a fallu élaguer, dégraisser, à l’écriture comme au montage, nous recentrer sur la substantifique mœlle de son parcours et veiller à ce que ce récit soit rythmé”.



agglo