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Cinéparc

Films

Flow, le chat qui n'avait plus peur de l'eau,
séance du vendredi 02 MAI 2025 à 20h30

1h25 | Animation | Aventure, Famille, Fantastique
Réalisé par Gints Zilbalodis
Écrit par Gints Zilbalodis, Mat~iss Kaza

Un chat se réveille dans un univers envahi par l’eau où toute vie humaine semble avoir disparu. Il trouve refuge sur un bateau avec un groupe d’autres animaux...

L'info en plus : Le cinéma de Gints Zilbalodis est influencé par Kubrick, Hitchock, mais aussi Alfonso Cuaron et les premiers films de Paul Thomas Anderson. Bien sûr, il se dit également très imprégné par le maître de l’animation asiatique, Miyazaki. L’un des premiers courts-métrages de Gints Zilbalodis, Aqua, est une ébauche de Flow. “Chacun de mes courts métrages m’a aidé à apprendre de nouvelles techniques, et à chaque fois, le suivant était plus abouti. J’ai énormément appris aussi en réalisant mon premier long métrage, Away, dont je suis fier, car il est presque «mon film de fin d’études», mon diplôme non officiel, pour ainsi dire [...]. Ce sont ces petites astuces qui m’ont permis de le finaliser seul, exactement comme lorsqu’un jeune réalisateur de films en prises de vues réelles situe l’action de son histoire dans sa ville natale, fait jouer ses amis et tourne la plupart des scènes dans la maison de ses parents !” Toutefois, sur Flow, c’est la première fois qu’il fait appel à une plus grosse équipe. La création de Flow a mis en tout cinq ans et demi, soit deux fois plus que son précédent long-métrage, Away. D’autre part, c’est une habitude depuis son premier court-métrage, Rush (2010), Gints Zilbalodis n’utilise jamais de dialogues, privilégiant davantage la narration visuelle.



À BICYCLETTE,
séance du vendredi 11 AVRIL 2025 à 20h30

1h29 | Comédie dramatique | Réalisé par Mathias Mlekuz
Écrit par Mathias Mlekuz, Philippe Rebbot
Avec Mathias Mlekuz, Philippe Rebbot, Josef Mlekuz

De l’Atlantique à la mer Noire, Mathias embarque son meilleur ami Philippe dans un road trip à bicyclette. Ensemble ils vont refaire le voyage que Youri, son fils, avait entrepris avant de disparaître tragiquement. Une épopée qu’ils traverseront avec tendresse, humour et émotion.

L'info en plus : À Bicyclette ! s’est distingué dans de nombreux festivals, puisqu’il a reçu les prix du Public, de la mise en scène et de la musique de film à Angoulême, le Prix du Public et de l’interprétation masculine pour Philippe Rebbot à Valenciennes en 2024 et a été sélectionné en compétition officielle lors du prochain Festival de l’Alpe d’Huez, en 2025. C’est le suicide de son enfant Youri en septembre 2022 qui a donné à Mathias Mlekuz l’idée de refaire le trajet à vélo que son fils avait entrepris entre La Rochelle et la Turquie quelques années auparavant. Il a alors proposé à son meilleur ami, l’acteur Philippe Rebbot, de l’accompagner, et d’en faire un film. Le producteur Marc-Étienne Schwartz, qui avait déjà travaillé avec Mathias Mlekuz sur son premier film, lui a conseillé de ne pas écrire de scénario et de tout faire à l’improvisation. Cependant, pour obtenir des financements, il a fallu écrire une petite structure, notamment celle du voyage entrepris par son fils avant de mourir. Le script ne tenait ainsi qu’en... 3 pages ! Il confie à ce sujet : “Une trame avec des scénettes, une sorte de déroulé dont finalement, je n’ai pas vraiment tenu compte. Seul mon discours du début et le texte de mon fils Josef étaient écrits.”



Jouer avec le feu,
séance du vendredi 21 mars 2025 à 20h30

1h58 | Drame
Écrit et réalisé par Delphine Coulin, Muriel Coulin
Avec Vincent Lindon, Benjamin Voisin, Stefan Crepon

Pierre élève seul ses deux fils. Louis, le cadet, réussit ses études et avance facilement dans la vie. Fus, l’aîné, part à la dérive. Fasciné par la violence et les rapports de force, il se rapproche de groupes d’extrême-droite, à l’opposé des valeurs de son père. Pierre assiste impuissant à l’emprise de ces fréquentations sur son fils. Peu à peu, l’amour cède place à l’incompréhension...

L'info en plus : Jouer avec le feu s’inspire du roman de Laurent Petitmangin Ce qu’il faut de nuit, publié pour la première fois en 2022. Delphine Coulin confie : “Le roman pose une question sur laquelle nous avions envie de travailler : l’amour est-il forcément inconditionnel ? Si tu commettais le pire, pourrais-je continuer à t’aimer ?” Muriel Coulin ajoute : “Avant même de le lire, nous avions eu cette discussion, Delphine et moi. Et chacune de nous lui apportait une réponse différente. Où se situe - s’il y en a un - le point de non-retour ? Est-ce qu’aimer, ce n’est pas justement tout accepter, même le pire ?” Dès la lecture du livre, Delphine et Muriel Coulin ont pensé à Vincent Lindon pour jouer Pierre : “Nous avons écrit le scénario en pensant à lui. C’est une figure paternelle. Il est engagé. Et sa carrure le rend totalement crédible en caténairiste. Il peut effectivement faire autorité, physiquement, sur quelqu’un comme Benjamin - sachant que ce n’est pas la force physique qui retient de lever la main sur un père”, raconte Muriel Coulin



Un ours dans le Jura,
séance du vendredi 28 février 2025 à 20h30

1h53 | Comédie, Thriller | Réalisé par Franck Dubosc
Écrit par Franck Dubosc, Sarah Kaminsky
Avec Franck Dubosc, Laure Calamy, Benoît Poelvoorde

Michel et Cathy, un couple usé par le temps et les difficultés financières, ne se parle plus vraiment. Jusqu’au jour où Michel, pour éviter un ours sur la route, heurte une voiture et tue les deux occupants. 2 morts et 2 millions en billets usagés dans le coffre, forcément, ça donne envie de se reparler. Et surtout de se taire.

L'info en plus : Après les comédies Tout le monde debout et Rumba la vie, Franck Dubosc s’essaie au film noir avec Un ours dans le Jura. Un genre qui se rapproche plus de ses goûts de spectateur : “Même si j’aime les comédies, je suis plus naturellement attiré vers les films policiers.” Il souligne aussi que ce film n’est pas un virage, mais plus une émancipation. Le titre de travail d’Un ours dans le Jura était L’argent ne fait pas le bonheur, mon cul ! Franck Dubosc voulait que le film soit le plus immoral possible, “qu’il n’aille pas vers ce que l’on attend de personnages d’une comédie. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ? Mais non ! Dans la réalité tout le monde n’est pas forcément beau ni gentil. Et justement, aborder la morale d’une manière aussi libre permet aussi d’explorer un humour différent, plus grinçant et souvent surprenant.” Qui dit film noir dit scènes de violence. Franck Dubosc s’est imposé certaines limites pour ne pas trop déconcerter le public, mais il a aussi accepté d’en dépasser d’autres : “Je suis conscient que certaines scènes vont faire tiquer ; je les ai parfois un peu atténuées en y ajoutant par exemple des musiques qui les dédramatisent. Si c’était mon premier film, je serai probablement allé plus loin dans la violence et l’action, mais je suis conscient que même si j’ai voulu me faire plaisir, je connais mon public, et qu’une partie aura du mal à accepter ce que je lui montre.”



La plus précieuse des marchandises,
séance du vendredi 07 février 2025 à 20h30

1h21 | Animation, Drame, Historique | Réalisé par Michel Hazanavicius
Écrit par Michel Hazanavicius, Jean-Claude Grumberg
Avec les voix de Jean-Louis Trintignant, Dominique Blanc, Denis Podalydès

Il était une fois, dans un grand bois, un pauvre bûcheron et une pauvre bûcheronne. Le froid, la faim, la misère, et partout autour d ́eux la guerre, leur rendaient la vie bien difficile. Un jour, la pauvre bûcheronne recueille un bébé...

L'info en plus : Si Michel Hazanavicius - dont c’est le premier film d’animation - s’est d’abord inspiré des premiers Disney comme Dumbo ou Pinocchio, il a rapidement compris qu’il souhaitait autre chose. Il s’est alors tourné vers la peinture française de la fin du XIXe siècle, à l’image de Gustave Courbet avant de se raviser devant la difficulté à en rendre compte par l’image animée. Le réalisateur a alors découvert les estampes japonaises grâce à une exposition et s’est nourri du travail de l’illustrateur Henri Rivière, l’une des figures majeures du japonisme en France, pour faire son film. Le réalisateur est resté plutôt fidèle au livre de Jean-Claude Grumberg, à deux éléments près : “Dans le livre, l’histoire du père qui abandonne son bébé et celle des bûcherons qui le recueillent avancent en parallèle. Moi, j’ai créé un mouvement qui part du conte, qui assume son côté «il était une fois» avant que, petit à petit, la réalité s’immisce dans l’histoire à travers les yeux des personnages. Et j’ai aussi changé la scène des retrouvailles finales entre le père et sa fille. Dans le livre, il lui souriait, elle lui souriait et il repartait. J’ai ressenti le besoin de montrer le rejet de la petite fille, et que le père comprenne à travers les yeux de son enfant ce qu’il est devenu - un être totalement déshumanisé. Cette scène le pousse à choisir de refaire le même sacrifice qu’au début du film.”



En fanfare,
séance du vendredi 17 janvier 2025 à 20h30

1h44 | 2024 | Comédie dramatique | Réalisé par Emmanuel Courcol
Écrit par Emmanuel Courcol, Irène Muscari
Avec Benjamin Lavernhe, Pierre Lottin, Sarah Suco

Thibaut est un chef d’orchestre de renommée internationale qui parcourt le monde. Lorsqu’il apprend qu’il a été adopté, il découvre l’existence d’un frère, Jimmy, employé de cantine scolaire et qui joue du trombone dans une fanfare du nord de la France. En apparence tout les sépare, sauf l’amour de la musique. Détectant les capacités musicales exceptionnelles de son frère, Thibaut se donne pour mission de réparer l’injustice du destin. Jimmy se prend alors à rêver d’une autre vie...

L'info en plus : Il y a une dizaine d’années, Emmanuel Courcol était intervenu en tant que consultant sur un scénario qui mettait en scène un groupe de majorettes et sa fanfare, à Tourcoing. À cette occasion, les deux autrices, Oriane Bonduel et Marianne Tomersy, lui avaient fait rencontrer la formation de Tourcoing qui les avait inspirées : «Les Cht’is Lutins». Le cinéaste se rappelle : “J’avais été frappé par la chaleur de l’accueil et la force des liens qui unissaient cette communauté. De cette collaboration était née l’idée d’une rencontre improbable de cet univers populaire avec un chef d’orchestre classique : et pourquoi pas deux frères aux destins contrariés qui incarneraient ces deux mondes si différents ? Huit ans plus tard, je suis reparti avec Irène Muscari du synopsis commun, pour raconter une histoire basée sur la construction progressive et chaotique de cette relation fraternelle inattendue, qui est devenue le fil rouge du récit. Nourri de musique classique et contemporaine, de jazz et de variété, il confronte aussi des pratiques musicales et des modes de vie très différents. L’idée est d’interroger le pouvoir fédérateur et réparateur de la musique sous toutes ses formes. Si collectivement elle peut cimenter une communauté dans une société qui se fracture économiquement et socialement, elle est aussi le lieu intime du rapprochement de deux frères que tout oppose, et leur patrimoine commun.”



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